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avril 24, 2024 / ninannet

Petit lilas du matin

Bonjour mes amies et amis, petits et grands.

Les souvenirs, c’est le parfum qui vous colle à la peau et qui ne disparaît jamais tout à fait !

Aujourd’hui mon ami FB ne m’envoie aucun souvenir.

Pas grave ! Car moi j’ai envie de vous envoyer mon petit bouquet du matin. Il est si parfumé que je suis sûre qu’en vous rapprochant de l’image, les yeux fermés, sa fragrance vous emberlificotera pour la journée.

Sinon que vous dire de plus ? Il fait très beau mais frais. On nous parle de réchauffement climatique ? Ah bon ? Où ça ? Quand ça ? La météo ces temps-ci est un oiseau de mauvais augure. Neige, grêle, vent furieux et pluie.

Petite fille ma mère disait « avril ne te découvre pas d’un fil ». Oui mais c’était avant !

Enfin bon, la fin du mois approche. Dans moins d’une semaine Mai « fais ce qu’il te plait » pointera le bout de son nez et on pourra jouer à « 1,2,3 soleil… ». Les murs seront chauds, les parasols de sortie et la mer nous tendra ses bras.

Alors petits et grands, encore un peu de patience, même si la patience n’est pas mon point  fort, mais avec l’âge on s’assagit. Enfin il faut le dire vite !

Bon 24 avril, couvrez-vous bien et dès le moindre rayon de soleil n’oubliez pas de lézarder.

avril 21, 2024 / ninannet

Mon manège à moi…

Bonjour mes amies et amis, petits et grands.

« Il y a quelques rencontres dans la vie où la vérité et la simplicité sont le meilleur manège du monde » Jean de La Bruyère

En toute simplicité, je voudrais vous embarquer dans mon manège à moi…

Ce samedi, en séance de dédicace à Cogolin, j’ai rencontré énormément de personnes, déjà vues et qui sont revenues à ma rencontre et de nouveaux visages qui me… dévisageaient !

Il faut que je vous dise pour celles et ceux qui ne m’ont jamais rencontrée en réel, que je  suis bavarde avec mon sourire accroché à mes lèvres, mes yeux toujours brillants d’émotion, de passion. Pardon, mais je le suis même à l’écrit !

Je ne vous apprendrai rien en vous disant qu’écrire est un acte solitaire, troublant, voire angoissant lorsque le mot FIN est apposé sur la dernière page. L’éternelle petite voix insidieuse revient : qui va te lire, qui va aimer ou ne pas aimer, qui va continuer à te suivre parce que l’amitié naitra de nos échanges ??? Et ainsi de suite…

Cela fait treize ans que je sillonne les routes pour me rendre en salon du livre ou en librairie mais à chaque fois c’est l’incertitude. Pourquoi me lirait-on moi qui ne suis pas connue alors qu’il y a tant d’auteurs autour de moi hyper médiatisés ???

Ceci dit : j’ai un rituel : j’arrive à l’ouverture, je m’installe vite fait, sourire compris et j’attends.

Ce samedi, l’attente fut longue et désolante. 9h-11h niet !!! L’angoisse monta d’un cran. Vais-je faire « Fanny » ? Ce serait une première !

Eh non ! Vers 11h Gislaine s’est arrêtée face à ma table et m’a dit : Il faut beaucoup de courage pour être à votre place, je l’ai vécu. Elle est repartie avec « Lettre à pépé Charles » et « Un soir d’été en Sardaigne ». Pour la remercier après m’être appliquée à dédicacer, je lui ai dit « je démarre avec vous, vous allez me porter chance »… Gislaine, si vous me lisez, vous m’avez porté chance.

Merci à Elfride de Hollande qui parle un peu le français mais qui aime lire le français, à Noé un adorable petit garçon qui s’était emparé des tomes 6/7 de Gracieuse et Panache » sans vouloir les lâcher, à Rose, à Amal qui avait lu le tome 5 de Gracieuse et Panache » et voulait le tome 6, à Gaëlle, à Coline de Bourgogne, à Lucas et Carolina deux jumeaux de 3 ans… maman sera la lectrice, à Rose qui m’avait déjà lue « À l’assaut du bonheur » et qui est repartie avec « Lettre à pépé Charles », à Charline pour Maman Valérie, la fête des mamans… et quelques autres mamans qui seront gâtées.

J’ai laissé le meilleur pour la fin. Ma rencontre avec une maman et sa fille, une jeune femme. Elles se sont arrêtées fixant des yeux « La Miraculée ».

On dit qu’il n’y a pas de hasard, qu’est-ce alors que cette rencontre ? J’ai donc présenté « La Miraculée ». Un silence assourdissant recueillait mes propos. La maman regardait très émue sa fille qui me scrutait des yeux, un sourire timide et crispé aux lèvres. La maman me dit alors sur un ton confidentiel, ma fille est très malade. Je passe sur notre échange où j’ai totalement oublié que j’étais en dédicace, me transformant en écoute compatissante, en conseils, en messagère d’espoir. Je leur ai donné mes coordonnées leur faisant promettre de me téléphoner pour discuter plus tranquillement. Je suis certaine que « La Miraculée » fera un miracle pour cette jeune fille ; il y avait un fluide qui passait d’elle à moi, moi la cartésienne ! Je le souhaite tellement !

Je voudrais remercier toutes les personnes qui, chariot de courses stoppé devant ma table de livres, m’ont écoutée, m’ont encouragée, suivi d’une dédicace ou pas, faute de moyens.

L’important est de ne pas laisser indifférent. 

avril 15, 2024 / ninannet

Sebastien Marquez sculpteur

Bonjour mes amies et amis, petits et grands.

Ce matin, passage éclair à la poste pour envoyer « La Miraculée » en Belgique à un ami de longue date,

Toute guillerette, j’ai eu envie de me promener dans ma ville. Ma si jolie ville !

Beaucoup de touristes, reconnaissables avec leur sac à dos, un plan à la main et les yeux interrogateurs et brillants. J’en ai renseigné quelques uns et j’ai été copieusement remerciée.

Du monde sur la plage, même si le soleil était un peu tristounet, le temps estival ne faisait pas de doute et les maillots de bain faisaient trempette. Encore un peu tôt pour moi !.
Puis près de la gare, dans une petite rue commerçante je tombe en arrêt devant une sculpture très originale. Son auteur, très sympathique de surcroit ce qui ne gâche rien,  n’était pas loin, juste en face en train de boire un café. Nous avons fait connaissance. Belle rencontre avec Sebastien marquez. Son credo : la récupération. Là ce sont des bouchons en liège.
Ses œuvres sont de plus en plus grandes, le défi qu’il se lance…

Vous en saurez plus sur Instagram ou FB pour visionner ses belles créations.

Bon lundi.

mars 25, 2024 / ninannet

Le printemps arrive doucettement.

Bonjour mes amies et amis.

« Hier est histoire. Demain est mystère. Mais aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle présent… Donc vivez, riez et chantez, mais surtout soyeux heureux » proverbe.

Le printemps s’installe doucettement, avec ses chauds soleils caressants et ses giboulées intempestives.

La nature reprend ses droits, les jolies couleurs florales viennent égayer nos regards.

Surtout ne pas se laisser envahir de pensées négatives. Le bonheur est à saisir. Il vient et va au gré des humeurs. « Quand le camélia fleurit, la vie vous sourit ».

Le nettoyage de printemps s’impose même, parfois, sur les réseaux. Ne garder que les fruits sains pour avoir l’esprit apaisé.

La musique à fond, je viens vous souhaiter une bonne journée, une belle semaine, demain il va pleuvoir « chantons sous la pluie »… Bises

mars 23, 2024 / ninannet

Mon camélia rebelle.

Bonjour mes amies et amis.

« Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage au moins semons des fleurs » Montaigne

Aujourd’hui c’est relâche.

Un grand tour dans mon jardin et je découvre mon rebelle petit arbuste, qui depuis deux ans refusaient de fleurir, en pleine explosion de « joie réciproque » !.

Une jolie fleur, telle un beau sourire ensoleillé en ce jour printanier, s’est offerte à mon regard quémandeur.

Mon camélia a compris qu’il ne fallait pas me faire languir plus longtemps, même si plusieurs boutons attendent leur tour.

Je vous l’offre généreusement car je sais que les fleurs ne peuvent laisser indifférentes à l’amitié qui nous lie !

Bises et bon samedi.

février 25, 2024 / ninannet

Au Bonheur des retrouvailles.

« Si tu veux être aimé, aime. » Sénèque

« Il est doux d’être aimé pour soi-même. » Beaumarchais

Deux citations qui me siéent à merveille.

1/ Je veux être aimée, bien sûr ! Mais qui ne le voudrait pas ? J’ai tant aimé déjà enfant, à devenir encombrante… c’est peut-être que l’abus dessert le but !! À trop aimer !

2/ « Il est doux d’être aimé pour soi-même », sentiment doux dont l’abus donne confiance.

Par ce ciel ténébreux, ces nuages menaçants, aucune envie de sortir. Que me reste-t-il ? Vous raconter ma journée dédicace d’hier en ce 24 février. Pour une reprise elle a été emplie de surprises.

La voiture, à peine démarrée, que des grêlons véhéments viennent s’écraser sur le pare-brise. La pluie s’est tout de suite imposée, ouf … Puis le soleil en conquérant a triomphé. La route libre est vite avalée. Mon chauffeur me rassure « les vacanciers font la grasse matinée ».

En un tour de main ma table avec sa jolie nappe rouge de toréador a repris son éclat, mes livres se sont serrés les coudes, alignés avec discipline et je regarde autour de moi. Le grand vide. Le grand désert. Mon chauffeur me rassure « Il n’est que 9h, ils vont arriver ! Il s’en retourne à la maison me laissant à mes doutes.

Aucune séance de dédicace ne ressemble à une autre, je crois l’avoir écrit à de multiples occasions. Celle-ci n’échappera pas à la règle. L’auteur doit toujours se remettre en question… Rien n’est acquis d’avance. Ma passion reste chevillée à mon corps.

À la seule différence qu’à Montauroux je suis toujours accueillie avec de grands sourires, des embrassades et ce matin avec en plus un : « Annette est arrivée, on va vendre des livres… ». Quel challenge ! Quelle pression ! Et plus que jamais mes doutes… que je balaie d’un énergique « GO ! ».

Je ne vous mentirai pas, cette journée n’a pas été un grand cru. En cette période de vacances scolaires, les touristes ne sont pas là et les Varois ne se sont pas bousculés.

Mais qu’y-a-t-il de plus important pour moi ? C’est de revoir mes jeunes amis, Ezzio avec sa maman Emmanuelle, Antoine avec mamie Béa et papi Luc. Ils ont grandi, leur regard a gagné en maturité et posé sur moi c’était toujours aussi doux et empathique…

Toutes ces mamies, mamans, papa… accompagnés d’enfants qui ont pour la plupart flashé sur mes « Gracieuse »…

Cette dame anglaise qui était venue acheter le Prix Goncourt, après un long échange, repart avec en plus « La Miraculée ». En partant elle me dit « j’ai été ravie de faire votre connaissance, ne changez pas, restez comme vous êtes «  avec son accent so british…

Le palmarès des dédicaces revient au Tome 6 « Gracieuse et Panache quand je serai grand… » et de loin ! À chaque fois l’enfant criait « moi je veux être… qui électricien, qui pâtissier, qui policier (oui, oui … ). Suivi du Tome 7. Heureusement j’avais prévu grand ! C’était très émouvant de voir cette jeunesse repartir le sourire aux lèvres, avec mes contes serrés contre leur coeur.

Le tome 8 est en cours… je l’ai promis pour très vite !

février 23, 2024 / ninannet

Dédicace à Montauroux le 24-02-24

Bonjour mes amies et amis, mes lectrices et lecteurs, petits et grands.

J’ai grand plaisir à reprendre mes activités d’auteure, et notamment de venir à votre rencontre en dédicace après une interruption de deux mois. À l’impossible nul n’est tenu.

J’espère ardemment vous retrouver, nombreuses et nombreux, à l’Espace Culturel du Centre Leclerc à Montauroux, ce samedi 24/02/2024 de 9h à 17h.

À demain et merci.

février 22, 2024 / ninannet

Le scoutisme

Bonjour mes amies et amis. Un petit partage d’un souvenir lointain.

Ce matin en allumant mon poste de télévision j’ai appris que nous vivions la journée internationale du scoutisme. J’ignorais que le scoutisme existait encore !

À l’âge de 9 ans, j’avais fréquenté un camp de scouts. Scout un jour, scout toujours. C’était sa devise que je n’ai jamais oubliée !

Je n’avais jamais quitté le domicile familial, ni même mis un pied dans le plus proche quartier en dehors du périmètre de notre habitation. Ma mère couvait ses trois filles d’une protection très rapprochée. J’étais en révolte, mon frère mon ainé d’un an, avait tous les droits et moi non !!! Il avait de l’argent de poche et moi non ! Nos riches voisins allaient en vacances et nous non !

– Plus tard me consolait ma mère, ton mari te fera faire le tour du monde.

– Pas plus tard, maintenant m’impatientai-je tapant du pied !

– Maintenant ce n’est pas possible et n’insiste plus. Un point c’est tout, m’objurgua-t-elle !   

Ironie du sort, quelques jours plus tard, une copine m’entraina chez les scouts ! Ouah je découvris un autre monde ! Ainsi tous les samedis rendez-vous était pris pour y aller, bien sûr en cachette de ma sainte mère. J’étais sensée aller travailler chez ma copine et rien d’autre ! Et voilà-t-y-pas que l’effervescence s’empara du groupe, il était question d’aller quinze jours en camps, c’était gratuit (ouf !).

De retour à la maison j’ai tanné toute la soirée ma mère pour qu’elle accepte que j’aille en camp, ma copine y allait elle et pourquoi pas moi ? Puis à bout d’arguments je lui ai mis le marché en main : j’ai 9 ans et je vais passer en sixième. Pour cela il me fallait obtenir un 16 minimum pour une dispense d’âge et une bourse pour entrer dans l’excellent lycée Armand Fallières. Lycée exclusivement fréquenté par la jeunesse des notables.

– Donnant, donnant, j’obtiens plus que 16 et je pars en camps en juillet !

J’arrachais cette promesse à ma mère sachant que j’y arriverais ! Un 18 de moyenne générale et ma mère fut obligée de s’incliner. Elle avait promis. Ma mère n’avait qu’une parole (elle le clamait si souvent).

Quinze jours à dormir sous la tente que nous avions montée nous-mêmes tant bien que mal, de jeux le jour, de veillées le soir sous la bienveillance de nuées d’étoiles, de danses folkloriques. Quinze jours en pleine nature, libres comme l’air… Le rêve absolu.

Les quinze jours passèrent très vite et pendant que les organisateurs démontaient le camp, rangeaient et remettaient en ordre le terrain, moi l’intrépide, j’organisai des jeux et pour faire court je terminai à l’hôpital et en suis ressortie un bras en écharpe.  

À la descente du car, ma mère se mit à crier « je n’aurais jamais dû te laisser partir ». J’entrais en sixième par la grande porte mais en liberté surveillée par le grand frère.  C’en était fini du scoutisme !

Aujourd’hui quand j’y pense, les scouts m’avaient inculqué l’amitié, la débrouillardise comment allumer un feu, comment monter sa tente, comment se sentir libre… Et surtout comment se donner des objectifs pour réaliser ses rêves.

février 20, 2024 / ninannet

Fleurs du jardin… Bonheur du matin

Bonjour mes amies et amis

Ma petite chronique du jour : Lettre à Élise.

Hier je vous ai raconté une rencontre qui m’avait déçue, mais sans laisser de trace. Il est des personnes qui passent et trépassent en nos mémoires ! Aucun souvenir ! Mémoire sélective dit-on ! Si l’on veut !

Aujourd’hui je vais vous raconter une autre rencontre que je n’oublierai jamais. Un cadeau de mon ange protecteur.

Mon rendez-vous chez le stomato. Lui est incroyable ! Il vient vous accueillir dans la salle d’attente, vous lance un « Bonjour » tonitruant et se met à chantonner. À chaque fois je ne manque pas de m’étonner. Comment cet homme de cette qualité professionnelle peut être habité par la simplicité et la gentillesse ? Respect Maestro ! 

Voilà qui, comme à chaque fois, me met à l’aise, me séduit, me réconcilie avec ce monde barbare dans lequel nous vivons.

Donc j’entre dans son cabinet de soins, et là j’ai droit à un beau sourire et un gentil signe de la main. Son assistante qui est du même acabit ! Lorsque j’étais venue la première fois, j’étais dans un état de souffrance dentaire important. Tout le temps du soin difficile, elle me caressait les mains, me souriait. On ne se connaissait pas mais tout de suite nos regards se partageaient en silence.

À un moment le stomato s’est éloigné pour préparer la pate… elle s’est penchée sur mon oreille et m’a chuchoté « J’ai reçu votre mail le 30 décembre dans les indésirables et je n’ai pas pu vous répondre ». Là el maestro se retourne et nous apostrophe toutes les deux « il se passe quoi là ? » « Madame écrit pour les enfants et je voulais lui commander Lettre à pépé Charles » « Ah pour chaton ? » « Oui » !

Pendant un dixième de seconde je suis restée sans voix (c’est assez rare). Je ne lui ai jamais présenté mes livres, pas encore ! D’où tient-elle ce titre ? Elle ne me laisse pas le temps de réagir, el maestro avait autre chose à faire. La salle d’attente était bondée. Dès qu’il a eu le dos tourné à nouveau, la voilà qui me chuchote « je veux Lettre à pépé Charles… Je le veux et ma fille aussi ». « Et votre fille s’appelle comment » ? Élise me dit-elle toujours dans un murmure.  Ok je vous l’apporte la semaine prochaine. Échange de sourires radieux !!!

Voilà nous avons volé un peu de temps au temps pour Élise.    

Je lui prépare une spéciale dédicace espérant la rencontrer un jour.

février 13, 2024 / ninannet